mardi 28 décembre 2010

VOLLEY - 1/2 FINALE COUPE DU MALI

Lundi 27 décembre

C'est le jour J, à 16h nous allons disputer la demie-finale de la coupe du Mali de volley-ball à laquelle participent les quatre meilleures équipes du pays. Le tirage au sort nous oppose à la commune IV tandis que Koulikoro devra affronter l'équipe favorite du tournoi : les militaires de l'USFAS.

Malgré les encouragements des jeunes du quartier venus supporter leurs "grands frères" nous nous inclinons 3 sets à 1 en fournissant une prestation plus que moyenne.

L'USFAS s'impose facilement 3 sets à 0, la finale sera donc USFAS - commune IV.


Distribution des maillots chez un joueur de l'équipe.


La mairie de la commune V avait mis à disposition un véhicule pour le déplacement jusqu'au gymnase. Certains joueurs et quelques "petits" du quartier ont ainsi pu faire le déplacement.


Le gymnase Modibo Keita.

L'équipe de la commune V de Bamako.

dimanche 26 décembre 2010

KELEYA - VISITE DE M.LISSBERG A MAFELENI

Mardi 21 décembre

Evènement à Mafeleni

Ironie du sort, 20 jours après la grande fête de Keleya organisée pour fêter la visite du financeur du centre d’apprentissage professionnel de Keleya le danois M.Kastrup, je suis aujourd’hui convié à la célébration de la venue à Mafeleni de M.Lissberg –danois lui aussi-, sa femme et ses trois filles. M. Lissberg parraine 100 enfants dans le village, la fête promet d’être grande.


La photo de famille : M.Lissberg, sa femme, ses trois filles et les 100 enfants qu'il parraine.

Vive la moto

L’heure d’ouverture des festivités est prévue à 8h30, je me lève ce matin à la même heure que mes hôtes -5 familles soit une trentaine de personnes-, celle du lever du jour. Depuis plusieurs dizaines de minutes déjà, j’entendais les femmes, debout avant tout le monde pour préparer le petit-déjeuner. Ce premier repas de la journée est important pour les africains et ils ne le négligent pas : au menu, bouillie de mil, thé et pain.

N’ayant pas commandé de petit-déjeuner à Mme Touré qui me prépare repas et souper, je reste à la française –ou du moins à la blanche consommation- ingurgitant quelques biscuits et une ou deux oranges, Il est presque 8h30 et j’attends Louise –qui vit ici et qui est l’intermédiaire entre moi et toutes les personnes que je dois voir- en plongeant dans la guerre civile espagnole et l’histoire du plus grand torero rouge et jaune : el cordobes. Ou tu portera mon deuil… de Dominique Lapierre et Larry Collins est une merveille de reportage (merci Xav).

Les souvenirs de mon accident de moto survenu il y a maintenant presque 10 ans ressurgissent quand Louise revient de sa course et qu’elle me dit que l’on est en retard, que l’on prend sa moto, que c’est elle qui conduit et que je connais les 40 kilomètres de piste qui nous séparent de Mafeleni. Rien de macho dans tout cela, comme certains le savent, depuis cet accident passé –pas de casse mais une énorme frayeur m’ayant gravé des images et un chaotique « boom »-, être passager dans quelque véhicule que ce soit, me rend nerveux….Peu importe, je m’accroche bien au porte-bagages et en voiture Simone ! –ou plutôt en moto Louise !–

La piste possède l’avantage d’être à peu près l’inverse de la circulation de celle de Bamako : nous croisons peu de véhicules et quelques piétons, bicyclettes, ânes, chèvres ou vaches. Le paysage est magnifique et sans compter le bleu du ciel je crois voir les couleurs du drapeau malien : du vert avec les arbres, du jaune avec la sécheresse des herbes et du rouge avec la terre de la piste. C’est beau mais malheureusement je ne peux libérer mon esprit de cette satanée peur.


Un accueil africain

Arrivés au village de Yerefounela, à 13 kilomètres de Keleya, nous sommes surpris par la présence de la population au bord du chemin brandissant dans un élan de fraternité des petits drapeaux danois et maliens. Louise arrête la moto au début des deux files d'allégresse et nous saluons les personnes importantes du village. Nous repartons, et, traversons cette véritable haie d'honneur, je me demande si les enfants ne me prennent pas pour l'invité du jour tant l'euphorie est grande... A souligné quand même que les jours "normaux", le coup de Klaxon d'un blanc et un coucou de la main dessinent des dizaines de sourires.

Je conclus de cette présence que la famille danoise tant attendue n'est pas encore passée et j'imagine leur surprise à la vue de cette ribambelle de drapeaux... Nous, nous ne sommes pas en retard.

L’accueil sera le même dans les quatre autres villages (Ouroun, N’ténkéléni, Tienko, Syentoula) traversés par la piste. Louise s’arrête à quelques décamètres de Malaféni, motif : enlèvement de la couche extérieure de vêtements préservant la seconde de la poussière, elle enlève donc les chaussettes, le pagne sale et le blouson. Moi je n’ai pas prévu de couche de protection et 40 kilomètres de piste ont teint le noir de mon pantalon à une sorte de bordeau. Nous traversons la désormais traditionnelle haie d’honneur verte, jaune, rouge et blanche, saluons les organisateurs et personnalités de Mafeleni et attendons l’arrivée des 4x4 de born fonden.


On arrose le terrain de football où vont se dérouler les festivités.


La population de Malefeni.


L'arrivée des invités.


Musiciens aux couleurs de l'OM.


Les joueurs de buru.


Place à la fête

Une heure après notre arrivée -il est 10h30-, je comprends que l’attente semble toucher à sa fin par une soudaine agitation générale. Djembés, buruw, kusubaw (marraquèches) –en bambara le pluriel est marqué par le « w »- réchauffent l’assemblée et la danse anime la symphonie de couleurs que dessinent les tissus des pagnes. Je me dirige en tête de file et trouve là la famille Lissberg, le directeur national de born fonden –pour plus d’infos sur cette ONG : -, le Maire de Syentoula, le Maire de Ouroun et deux traducteurs anglais-français –ou bambara- faisant leur entrée au village. L’émotion est intense et la famille danoise est, dans une sorte de joyeuse cacophonie, en train d’entamer une journée inoubliable.

Une fois les quelques 200 mètres de bienvenue parcourus –en une vingtaine de minutes-, les « officiels » prennent place dans la « tribune officielle » et M.Bakary Coulibaly, instituteur à Keleya et animateur de toutes les animations locales annonce le programme du jour –en lisant bien évidemment le programme avec les heures initialement prévues-, il est 11 heures et voici le programme tel quel :

- 08h00 - 08h45 : « Mise en place terminée » ;

- 08h45 – 09h30 : « Accueil des hôtes » (invités ?) ;

- 09h30 – 09h40 : « Chants de trompette à l’honneur des hôtes » ;

- 09h40 – 09h45 : « Mots de bienvenue du chef de village » ;

- 09h45 – 10h00 : « Présentation des visiteurs par le directeur national » ;

- 10h00 – 10h30 : « Mots de bienvenue aux hôtes suivi de la remise du diplôme de reconnaissance, remise des cadeaux et Ciwara d’excellence » ;

- 10h30 – 10h35 : « Mots des enfants du parrainage collectif » ;

- 10h35 – 10h45 : « Mots de l’honorable parrain » ;

- 10h45 – 11h00 : « Danse communautaire » ;

- 11h00 – 11h30 : « Brassage culturel » ;

- 11h30 – 12h00 : « Démonstration des jeux sur la santé, l’éducation et l’intégration » ;

- 12h00 – 14h00 : « Restauration et pause » (oui, en gras) ;

- 14h00 – 15h00 : « Visite dans trois familles par des visiteurs » ;

- Fin de la journée


Pour l'occasion, le couple bienfaisant fût vêtu d'un habit local.


M. Lissberg


Brassage de culture : les trois filles Lissberg sont invitées à des jeux féminins locaux.


Démonstration de jeux.








Couleurs africaines.


L'animateur local, M.Coulibaly, instituteur à Keleya.


La fête est fini, on rentre à la maison.


Fin de la journée

13h30, nous prenons le repas avec les organisateurs, saluons mes bienfaisants frères européens et reprenons la route. Le match retour est beaucoup plus tranquille que l’aller et une pause dans chaque village m’offre de courts répits terminés d'un « Mathieu, on y va » qui me rappelle au siège passager de la yamaha…

dimanche 19 décembre 2010

KELEYA - COTON

Dimanche 19 décembre.

Aujourd'hui, départ pour Keleya où je vais rester trois ou quatre jours pour réaliser un sujet sur le coton.


Je réalise ce reportage au centre professionnel d'apprentissage des métiers de Keleya.

lundi 13 décembre 2010

DOUNIA - TIRAGE DES PHOTOS

Jeudi 9 décembre.

Laboratoire photo couleur 22 septembre

Ca y est, les appareils sont remplis, il est l'heure de voir le résultat... Avec Issiaka, nous nous dirigeons donc ce matin vers le laboratoire photo 22 septembre pour faire développer puis tirer les clichés contenus dans la trentaine d'appareils que nous possédons.


Le laboratoire photo 22 septembre dans le centre-ville de Bamako.


Le fond sonore du labo est assuré par la télévision.


A chaque appareil sa pochette afin de bien identifier les auteurs des photos.


On se met à plusieurs pour ouvrir les boitiers.


Selection des négatifs à tirer.



Résultat mitigé

En voyant les photos, je suis un peu déçu du résultat : je me rend compte que les enfants sont tous allés aux mêmes endroits -leurs lieux de vie-, qu'ils se sont beaucoup photographiés appareil photo en main et donc que les clichés se ressemblent tous. J'arrive tout de même à voir des choses différentes et donc intéressantes au fil des ces 30 bobines. Issiaka lui est ravi et me rassure en me disant que "ça c'est la réalité de la Rue, de leur Rue", je lui fait confiance.

A présent, l'heure est à l'organisation de l'exposition.

dimanche 12 décembre 2010

BAMAKO - ORPHELINAT DE KALABAN COURA

Vendredi 2 décembre.

Une grande famille

J'ai rendez vous 17h au centre Falatow Jigiyaso qui est l'orphelinat du quartier de Kalaban Coura à Bamako. Ce centre fut crée en 1978 par Fofana Fatoumata Goundourou dans sa propre maison. Depuis cette date, 57 enfants sont passés ici, six se sont mariés, six ont été rendus aux parents et trois sont décédés.
Fatoumata accueille trois types d'enfants :
- des enfants dont les mères sont décédées à l'accouchement ou dont les mères sont étudiantes et à l'étranger (grossesses non-désirées). Quand le papa est remarié, il peut reprendre l'enfant;
- des enfants dont les deux parents sont décédées ;
- les enfants des aides ménagères qui quittent la brousse fiancées ou mariées, qui viennent en ville et qui ont des grossesses indésirables.
Niveau éducation, tous les enfants en âge de l'être sont scolarisés : 11 sont pris en charge par la fondation Mali depuis 2007, 5 par le réseau intervenant auprès des enfants vulnérable du sida.

Fatoumata "aime trop les enfants" et leur aura donc consacré une grande partie de sa vie. L'amour qu'elle dégage se ressent dans les yeux de "ses" petits.

Je réaliserai probablement un sujet sur ce lieu qui m'a énormément touché.


Aujourd'hui c'est atelier danse avec deux membres des Dogmen G.




La journée, Fofana travaille à l'avenir des enfants, la nuit elle prépare les biberons.
Elle m'avoue être très fatiguée.


Ici, même en ville, on côtoie les animaux dès le plus jeune âge.

Dès qu'ils sont en âge de le faire, les enfants participent à la prière.


Le soir, comme partout au Mali, on se regroupe devant la télévision.


Le souper.


Un atelier de danse

Au delà de l'ampleur que prend le phénomène hip-hop au Mali (musique, danse et arts urbains), l'association Don Ka Yiriwa souhaite répondre à un besoin qui s'est toujours fait sentir au niveau des enfants vivants dans des centres d'accueil, ayant souvent peu d'activités récréatives et très peu d'accès à des activités culturelles.Pour contribuer à répondre à ces besoins, les Dogmen G ont passé deux semaines dans trois centres d'accueil pour dispenser des ateliers d'initiation et de sensibilisation à la danse.

Je suis aujourd'hui convié à un de ces ateliers à l'orphelinat de Kalaban Coura :










Voici la vidéo réalisée lors de ce projet : http://www.youtube.com/watch?v=m6DvFmRHT-c


Les Dogmen G

Dogmen G, un groupe de six jeunes danseurs B-Boys se monte en 2005 à Bamako. Le groupe débute avec le breakdance, les danseurs participent à des "battle" (défi de danse entre deux crews ou deux danseurs), à des shows Hip-Hop et des "Balani", puis en organisent . Les Dogmen G se produisent à maintes reprises en public lors de grands concerts et évènements Hip-Hop bamakois, et gagnent toute la sympathie du public. Ils deviennent rapidement LES représentants de la danse Hip-Hop au Mali.
Puis le groupe souhaite évoluer, notamment en s'ouvrant à la création chorégraphique, ils participent à des ateliers de formation, créent deux pièces : Senekela Ka Yelema (2008) et le grin (2009). Aujourd'hui, c'est dans un esprit d'ouverture que Dogmen G évolue vers une danse résolument créative, tout en gardant l'esprit et l'énergie Hip-Hop et un pied dans la danse traditionnelle africaine.


Le chorégraphe du dernier spectacle "le cri des chiens" est un français : Anthony Egéa.

samedi 11 décembre 2010

DANAKIL

Voici le clip de Danakil tourné ces 2 derniers mois à Bamako



Le dernier album fut également enregistré ici.


Séance photo pour le nouvel album réalisée à deux pas de chez moi.

jeudi 9 décembre 2010

BAMAKO - BALADE SUR LE NIGER

Jeudi 2 décembre.

Nous voilà de retour à la civilisation. Le séjour d'Amandine touchant à sa fin, nous programmons une balade en pirogue sur le fleuve Niger. Ibrahim, mon ami guide, nous invite à embarquer ce jeudi après-midi en compagnie de 2 membres du groupe Danakil.
Les reggaemans français retournent dans le froid ce dimanche après une période de 2 mois passés ici à l'enregistrement de leur dernier album et souhaitaient de tout coeur ce petit moment hors du temps en plein Bamako. Baba est le conducteur de la pirogue car il est bozo -pêcheur- et connaît par conséquent tous les secrets du géant cours d'eau. En cette période, la navigation est compliquée : le niveau du fleuve ayant baissé, il faut slalomer entre des remous bien souvent synonymes de rochers et donc de potentiels dangers pour l'embarcation.

Le fleuve Niger -source petit futé-

Le Niger est le plus long fleuve d'Afrique occidentale. Il mesure 4200 km de long dont 1700 km au Mali. Il prend sa source dans la région frontalière de la Guinée et de la Sierra Leone du côté des monts Loma.
Comme la plupart des cours d'eau situés en région tropicale, le régime du fleuve Niger est tropical à saisons contrastées. Le maximum de la crue se situe normalement en septembre à Bamako (en octobre à Mopti, en décembre à Koriome -région de Tombouctou- et en janvier à Gao). Trait d'union entre les pays de la savane et du désert, source de vie pour de nombreux pêcheurs, agriculteurs et éleveurs, le Niger est au Mali ce que le Nil est à l'Egypte.





Un havre de paix

Nous voilà donc tous les six au beau milieu de ce magnifique cours d'eau scindant la capitale malienne en deux parties. Cette situation symétro-géographique permet aux bamakois un tout premier indice au repérage d'un lieu : "de ce côté" ou "de l'autre côté".
Assis à l'arrière, Baba, cigarette dans une main, gouvernail-accélérateur dans l'autre ne quitte pas la "route" des yeux. A 3-4 mètres en face de lui se trouve Ibrahim ; lui, gère l'équilibre de l'ensemble de la flottaison. L'endroit est charmant, le petit mètre de largeur et les matelas épousant la forme de la coque permettent une position très confortable. Sans l'appareil photo je me serais largement assoupis à l'image de mes compatriotes français à bord.
Au fil de la navigation -à contre courant donc vers l'ouest- nous croisons ça et là des pêcheurs jetant leur filets à l'eau. Les rives sont de toutes beauté et me permettent ainsi la découverte de ma nouvelle ville sous un angle jusque-là inexploré, il y a de la vie au bord de l'eau !

Notre pirogue étant forcément différente de celles des pêcheurs -puisque couverte d'un toit de feuilles de feuilles de palmier tissées et peinte de couleurs vives-, notre passage attire les regards. Sur les plages, on stoppe ses activités pour un coucou ou un sourire portant avec lui une certaine curiosité.


Le pont des martyrs, la BCEAO et l'Hôtel Lybia.


Ibrahim.


La BCEAO -Banque Centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest-.
Au second plan, le palais présidentiel sur la colline de Koulouba.


Sous le flux de véhicules incessant sur les ponts, les pêcheurs exercent tranquillement.


"galadoyoro", teinturerie.

Assez rapidement nous sortons de Bamako et la végétation remplace peu à peu les hommes sur les berges. A l'avant nous voyons soudain un espèce de gros triangle avançant en notre direction, cette forme ressemble à une armée de pirates, étendard au vent... Nous demandons à nos frères maliens de quoi il s'agit. En fait c'est un convoi de sable, ce dernier est extrait du fleuve pour ensuite être commercialisé, et donc transporté par voie maritime. Au moment où nous croisons la flotte, je m'aperçois que les pinances de sable -une vingtaine- sont toutes solidaires les unes des autres et qu'un gros moteur central fait avancer le tout. Chacune d'elles est au bord du naufrage tellement leur chargement est important. Impressionnant.


L'armée du sable...


... au bord du naufrage.



La surprise du chef

Sur la rive droite -gauche pour nous- se dessine signe de vie. Peu à peu nous nous apercevons que nous sommes au large d'une véritable fourmilière humaine : le port de sable de Kalaban-Coro.
A l'approche, je comprends que ce port est immense : des centaines de pinances sont amarrées ici, là on charge des camions à la pelle, on répare les embarcations, les jeunes extraient encore et toujours du sable au sot...

Le port de sable de Kalaban-Coro.

Baba encastre le nez de notre pirogue entre deux pinances amarrées ici, Ibrahim l'attache à l'une d'entre elles. La suite, un moment de rigolade pour les africains s'ayant rendus compte de notre arrivée : pour regagner la terre ferme il nous faut parcourir quelques bateaux... à pied. Et parcourir ces pinances n'est pas chose facile, surtout lorsque la bordure sur laquelle vous devez marcher mesure une vingtaine de centimètres, qu'elle est tapie de grains de sable secs -donc très glissante- et qu'un appareil de 2,5kg perturbe l'équilibre générale de votre corps... La concentration est maximale et la terre -le sable- est finalement atteinte, sans casse.

Nous avançons sur les lieux et je trouve autour de moi une multitude d'activités tournant autour de cet or venu des eaux. Le spectacle qui s'offre à mes yeux, je n'en doute pas, mérite un reportage. Je prévois donc de revenir ici passer une journée afin de décrire au mieux cette véritable ville du sable.


Le chargement des camions est effectué à la pelle.



Il me la fallait.


Les joints sont réalisés avec une sorte de goudron.


La fameuse bordure.



Retour à la réalité

Le trajet du retour se passe tranquillement, les lumières virent à la chaleur et un magnifique coucher de soleil vient s'offrir à nos pupilles. Les quelques pêcheurs restant profitent des dernières lueurs rosées de ce second jour de décembre. Sous peu Amandine commencera ses au revoir, non sans pincements au coeur...

Retour au port.


Baba.


Coucher de soleil sur le fleuve Niger.


Systématiquement, les pêcheurs sont deux à bord.