lundi 6 décembre 2010

ULTIMATE FRISBEE - INJS, CARITAS ET SEBENIKORO

Jeudi 25 novembre.

INJS

Nous avons rendez-vous à 8h à l’INJS avec Djougal, l’entraîneur du quartier ATT bougou. L’INJS c’est l’Institut National de la Jeunesse et des Sports. Djougal y enseigne et a mis en place un module facultatif d’ultimate. C’est donc l’occasion de rencontrer cette première promo. L’INJS est à côté du stade du 26 Mars. C’est THE stade de Bamako. Il est énorme (50 000 places), c’est là que jouent les Aigles du Mali et c’est là aussi que se passent les gros concerts, Tiken Jah, etc… j’en ai des frissons !

A l’INJS, les futurs éducateurs en sont à leur deuxième séance d’ultimate. Le revers est à peu près correct, le coup droit a travailler… on en est pas encore a faire un match. Le problème qui se soulève de plus en plus au fil des rencontres, c’est que les entraîneurs n’ont pas le niveau technique suffisant pour pouvoir former des joueurs… En tout cas, Djougal est très content de nous accueillir et très motivé pour mettre en place un module frisbee dans le cadre de formation des profs, nous en discutons aussi avec le directeur de l’INJS. On en profite pour laisser quelques frisbees a l’INJS afin que Djougal n’apporte pas tout le temps ceux de l’ATT bougou.







Caritas Mali

Pour le déjeuner, nous avons rendez-vous a quinzambougou chez Caritas. Vincent souhaitait offrir un repas aux enfants qu’il avait côtoyés lors de sa mission l’an dernier. Il a d’ailleurs laissé un énorme souvenir ici, les garçons qui sont arrivés après le passage de Vincent parlent de lui et le connaissent !! On offre l’album photo et la grande photo. Les gosses sont comme des fous, certains se reconnaissent, un grand bavardage a lieu autour de Gabriel l’éducateur, qui essaie de prendre soin des photos…

C’est le moment de sortir notre frisbee, et de faire 3 colonnes avec les enfants, hop hop hop petite séance de lancer avant le déjeuner. Ca plait bien, les enfants sont doués, certains s’étaient déjà entraînés au coup droit. Ici, on ne peut pas former d’équipe stable car les enfants sont là temporairement, le temps de retrouver leur famille. Mais c’est une belle activité quand même !

C’est le moment du repas. Nous partons avec Gabriel chercher du riz au gras avec un peu de viande et de poisson. Le riz au gras est le plat local : du riz avec une sauce tomate aux légumes et au piment dans laquelle on peut ajouter pommes de terre, igname, bœuf ou capitaine (le poisson du fleuve Niger) ou poisson séché.

C’est peut-être le moment de vous parler de la tradition à table. On mange par petits groupes (5-6) autour d’un même plat. Il y a un certain ordre hiérarchique : les vieux sont sur des chaises, les plus jeunes doivent rester accroupis. Et, pas de fourchette, on mange avec la main droite (la main gauche sert plutôt pour aller aux toilettes…oui oui, on s’est un peu moqué de moi la 1ere fois ;-).

Manger à la malienne c’est comme ça, qu’on soit pauvre ou non, à la ville ou dans la brousse. L’hygiène est irréprochable : tout le monde se lave les mains avant et après le repas. Du coup, c’est très convivial !

C’est déjà l’heure de repartir. Les enfants remercient bien Vincent, Félix et Gabriel te saluent aussi.

L’après-midi, avant d’aller voir la nouvelle équipe de Sebenikoro, je passe voir Right To Play, l’ONG canadienne qui développe les activités sportives. Ca fait partie de la mission de développement de l’ultimate au Mali. Affaire à suivre…













Sébénikoro

A Sébénikoro, Sékou est là pour m’accueillir. Sékou est un militaire, responsable du sport à l’armée qui a formé une équipe dans une ville du Mali. Depuis quelques semaines il est a Bamako et souhaite s’investir a fond dans l’ultimate. La preuve ? En 3 semaines il a formé une équipe de jeunes a Sebenikoro, qui je pense ont le niveau pour aller chatouiller les équipes de Bakacity et Niarela. On retrouve encore cette motivation que ce soit du coté du coach ou des joueurs. Je comprends de plus en plus pourquoi le développement du frisbee au Mali est un projet qui est important pour Rodrigue et Vincent. La motivation des gens ici est telle qu’on se prend au jeu et qu’on ne souhaite qu’une seule chose, créer rapidement une fédération, un groupe moteur et améliorer les formations des entraîneurs afin de faire progresser ce sport dans tout le Mali.

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